ET AU MILIEU PASSE LA VIE : Incipit

Un jour on se lève,
Et l’on ne com­prend plus rien,
Ni le sens des choses,
Ni le sens de ce pain,
Tombant de notre bouche,
Bien trop frag­ile,
Pour le retenir,
Quand nos corps devi­en­nent mar­tyrs.

Mais mon Dieu dans tous ces moments de trou­bles,
Nos regards s’élèvent vers le ciel,
Nos voix s’unissent et t’appellent,
Avant de mon­ter jusqu’à la saveur de ton miel,
Nos cris sont puis­sants et sans fin,
Comme ceux d’un crève-la-faim,
Alors à tes pieds nous nous age­nouil­lons,
Alors à tes pieds nous pri­ons,
Et nous y déposons nos faces,
En espérant recevoir ta grâce.

Dans ce monde empoi­son­né,
Rien ne nous sied,
Sauf nos habits de blessures.
Dont on ne fait plus cure,
Tant le mal lasse.
Asep­tisés,
Débous­solés.

Mais mon Dieu dans tous ces moments de trou­bles,
Nos regards s’élèvent vers le ciel,
Nos voix s’unissent et t’appellent,
Avant de mon­ter jusqu’à la saveur de ton miel,
Nos cris sont puis­sants et sans fin,
Comme ceux d’un crève-la-faim,
Alors à tes pieds nous nous age­nouil­lons,
Alors à tes pieds nous pri­ons,
Et nous y déposons nos faces,
En espérant recevoir ta grâce.
En atten­dant la délivrance.

Dans le jardin de l’errance,
Où la force n’est plus à la com­plai­sance,
Mon Dieu nous sommes jetés en pâture,
Sur cette terre où rien ne dure,
Excep­té le mau­vais air,
Qui dévaste nos frères,
Qui n’épargne aucun cœur,
Jour après jour, heure après heure.

Mais mon Dieu dans tous ces moments de trou­bles,
Nos regards s’élèvent vers le ciel,
Nos voix s’unissent et t’appellent,
Avant de mon­ter jusqu’à la saveur de ton miel,
Nos cris sont puis­sants et sans fin,
Comme ceux d’un crève-la-faim,
Alors à tes pieds nous nous age­nouil­lons,
Alors à tes pieds nous pri­ons,
Et nous y déposons nos faces,
En te faisant con­fi­ance.
AMEN

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